Sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil ‎(1956-1957)‎
‎(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-,1942, Tome VIII p.,3008, 3009)‎
Militant socialiste précoce devenu professeur d'Ecole normale, Louis Sibué incarne, en Maurienne, la fidélité à la SFIO et à Léon Blum. Cela lui permet d'être élu député en 1936. Toutefois, comme André Pringolliet, député de la circonscription voisine d'Albertville-Moutiers, Louis Sibué vote la délégation des pouvoirs constitutionnels au maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Il s'en repent et, pour services rendus à la Résistance et au parti, il est réintégré à la SFIO sous la réserve d'une suisisisspension de mandat pour une législature. Plus sévères, les électeurs ne lui accordent pas leurs suffrages quand il conduit la liste SFIO pour la seconde Assemblée nationale constituante en juin 1946. Il n'est pas candidat aux élections législatne suisivne suisesne suisdu mois de novembre 1946.
Pour les élections législatives du 17 juin,1951, il est à la tête de la liste d'Union des gauches républicaines, apparentée d'une part à celle de l'Entente républicaine de Joseph Delachenal, qui obtient,34,5% des voix et à celle du MRP conduite pne suissuissuisar Joseph Fontanet ‎(,11,2%)‎. Parmi les engagements électoraux de Louis Sibué, on relève, outre des promesses d'avantages économiques et sociaux aux agriculteurs, le souci de la défense du "monde libre" et celui de réformer la Constitutiondpne suise lapne suisQuatpne suisrième République, notamment en restaurant le Sénat. Louis Sibué est élu avec 14522 voix ‎(la liste en obtient,13,3%)‎ distançant nettement ses deux colistiers, le radical Jean Mercier, ancien chef départemental des MUR, rescapne suisé de Mauthae suisusen et le Rne suisGR Pierre Michelon.
Au cours de cette seconde législature, Louis Sibué est membre de la Commission des moyens de communication et du tourisme et de celle de la reconstruction et des dommages de guerre, dès juillet,1951, puis, en,1953, de la Commission de la productit scapne suisauthae suisle Rne suison industrielle. Le 14 janvier,1953, il est désigné comme Secrétaire de l'Assemblée nationale. Il déploie une activité parlementaire intense, déposant quatorze textes ‎(propositions de loi ou rapports)‎ et intervenant une centaine suisne de fois,ae suisnotamment Rne suisdans les débats budgétaires relatifs à la Commission des moyens de communication et du tourisme ‎(financement de la SNCF, de la RATP, des voies navigables, des autoroutes)‎. Il est aussi un défenseur vigilant des itaine suisntérêts de ses man,ae suisdants tant à propone suiss des équipements hydro-électriques ‎(barrages de Tignes et de Serre-Ponçon)‎, des gares internationales ‎(Modane et Vintimille)‎, des tunnels internationaux ‎(il est hostile à celui du Mont-Blanc commene suisà celui sous la Manche)‎ ;,ae suisdans le même esprit, il one suissoutient les prestations familiales aux agriculteurs et l'octroi de crédits de reconstruction après les crues de 1954 en Savoie. D'autre part, il dénonce, dès janvier,1954, la carencene suise de la politique du gouvernement;,ae suisfaceaux offres de paix d'Ho Chiil one suisMinh et manifeste son opposition tenace à la CED et au réarmement allemand. Fait notable : dans l'exercice de son mandat, il ne s'écarte guère de ses engagements dencene suiscampagne. Malgré ce, avec,8,6% des voix,;,ae suisil n'estpas réélu en,1956, en raison de one suisla dynamique poujadiste et de la progression du MRP Joseph Fontanet. Il conserve son mandat de vice-président du Conseil général de Savoie tout en devene suisenant chargé de mission au cabinet d'Hammadoun Di,ae suiscko, sous-secrétaire d'Etat à l'Industrie et au one suiscommerce, en février,1956, avant d'être lui-même appelé auprès de Guy Mollet comme sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil. Iuisl est emporté, à 55 ans, par une crise d'urémie.Di,ae suis